Habiter Lyon depuis quelques années, c'est forcément avoir vu l'une de ses affiches au moins une fois, collées à la sauvage sur les murs de la ville. Des affiches uniques, fortes, mémorables, pour des concerts qui, bien souvent, l'étaient tout autant. Elle, c'est Félicité Landrivon.
Son super-pouvoir ? « Avoir rassemblé une multitude de super-héros malgré leur ego démesuré » comme il le dit lui-même. Pour Le Réservoir, Oster Lapwass, beatmaker de L'Animalerie, revient sur l'aventure de cette Justice League du rap lyonnais qui, bien que plus discrète depuis quelques années, reste incontournable dans l'esprit de nombreux amoureux de la punchline.
Au cœur du quartier Guillotière, un immeuble entier est devenu l'épicentre d'une certaine frange de la jeunesse lyonnaise, branchée et alternative. Là-bas, on y fait beaucoup la fête, mais on ne fait pas que ça, non, loin de là. Ce lieu, ou plutôt ce tiers-lieu, il s'appelle Boomrang.
Au début des années 80, dans un appartement du quartier Charpennes, un groupe de musique électronique radical et nihiliste voit le jour (ou plutôt la nuit) : In Aeternam Vale. Quarante ans plus tard, Laurent Prot, son fondateur et unique membre depuis de nombreuses années, n'a jamais dévié de son éthique d'indépendance et continue de s'exprimer avec ses machines.
Caché dans les méandres du Vieux Lyon, une petite échoppe à la devanture floquée « The Sounds of Music » fourmille de disques vinyles funk. Derrière le comptoir, un homme qui, depuis la fin des années 90, n'a jamais cessé d'aimer cette musique par dessus tout : Kâshif Kroche.
Du petit groupe de collégiennes grenobloises au power trio noise-pop avaleur de tournées, Decibelles a vécu un bon paquet d'aventures. Ses deux fondatrices Sabrina et Fanny, installées à Lyon depuis dix ans, racontent cette odyssée.