Alex Masson a discuté avec Antoinette Boulat à l’occasion de la sortie de “Ma Nuit”, son nouveau film.
Ma nuit donne jour à une réalisatrice inattendue. Avant de passer derrière la caméra, Antoinette Boulat à accompagné, en tant que directrice de casting, un certain jeune cinéma français. Des débuts, ou presque, d’Albert Dupontel à François Ozon en passant par Cédric Kahn, pour ne citer qu’eux. Il était donc logique que pour son premier film, elle s’intéresse à une jeunesse. Celle d’aujourd’hui, qui fait ce qu’elle peut pour traverser une période entre Covid, attentats et réchauffement climatique.
À travers la déambulation de Marion, jeune femme en gestation mais déjà en deuil, Ma nuit poursuit une forme de compagnonnage, cette fois-ci au chevet d’un âge et de ses inquiétudes.
Mais surtout pour tenter autant que possible de l’en libérer, d’apprendre à défaut de pouvoir s’en soulager, vivre avec. En retour d’un splendide film qui tient de l’expérience sensorielle, il était naturel de partager celle d’un travail singulier avec son auteur, pour éclairer sa remarquable Nuit.
En salles le 9 mars