Un épisode bonus d’Isadora Dartial, exploratrice de compagnies de danse israélienne.
Alors que les trois premiers épisodes de cette série de reportages (ici, ici et ici) s’attachaient à présenter la Kibbutz Dance Company, notre journaliste Isadora Dartial nous embarque une dernière fois dans ses valises pour nous inviter à découvrir de nouvelles compagnies de danse.
À Jérusalem, la Compagnie Catamon investit différents lieux de la ville, notamment le grand marché de Mahane Yehuda qui fêtait récemment ses 100 ans. Mais, dans la Ville Sainte, se trouve également les bureaux d’une autre compagnie historique : la Vertigo Dance Compagny. Tout comme la Kibbutz Contemporary Dance Compagny, les danseurs et chorégraphes vivent en communauté dans un kibboutz devenu village artistique et écologique. Noa Wertheim, chorégraphe et directrice artistique de la compagnie, était au micro d’Isadora Dartial pour nous la présenter plus en détails. Cela fait 16 ans que le village artistique et écologique de la Vertigo Company a été créé par la chorégraphe, ses quatre sœurs et son mari.
« Ma philosophie qui m’a portée à créer ce lieu, c’est l’idée de séparation et d’unité. Comment pouvons-nous nous sentir uni alors que nous nous sentons de plus en plus séparés et différents ? Et, qu’en plus, tout pousse à avoir une peur immense de l’autre”
Noa Wertheim
Artiste engagée, Noa Wertheim pousse à la réflexion, et interroge sur ce besoin que nous avons, nous humains, d’être défini par la religion. Elle l’explique alors : « Même si je suis super juive, je crois profondément qu’il faut casser tous ces mécanismes ».
La Vertigo Dance Company, un souffle créatif salutaire pour briser les barrières identitaires par le geste, la danse et le mouvement.