Tous les chemins mènent en Auvergne. Cap sur ce paradis pour randonneurs, où les sentiers sont fréquentés par tout un monde et où le vivant, dans sa formidable diversité, est omniprésent.
Les sentiers d’Auvergne sont traversés et occupés par une diversité d’espèces animales et humaines. Troupeaux, faune sauvage, promeneurs du dimanche, randonneurs aguerris, éleveurs, garde-nature… Autant de manières et de raisons de se déplacer sur les reliefs auvergnats. Cette semaine, on traverse les paysages pour rencontrer celles et ceux qui vivent, cohabitent et travaillent sur les massifs.
« Floor is lava »
Épisode 1 : En Auvergne, entre sommets et vallées, se dessinent des chemins. Des tracés que l’on emprunte pour admirer des paysages de cartes postales. Alors que chaque année, 500 000 personnes montent au Puy-de-Dôme, volcan emblématique du département, les sols, eux, se fragilisent. Caitline Lajoie, garde nature pour le Parc naturel régional des volcans d’Auvergne, nous décrit ce phénomène d’érosion qui s’accélère sous nos pieds.
« Baliseurs, veilleurs anonymes des sentiers »
Épisode 2 : Les quelque 1300 km d’itinéraires de GR (Grande Randonnée) dans le département du Puy-de-Dôme sont chaque année entretenus par 130 baliseurs de la fédération française de randonnée pédestre. De mai à juillet, les équipes arpentent, pot de peintures et outils en main, les sentiers du coin pour leur faire peau neuves.
« Les estives : tondeuses naturelles des Puys »
Épisode 3 : Les sentiers sont des lieux de rencontres entre randonneurs, mais aussi avec certaines espèces animales. En Auvergne, quand les beaux jours commencent à arriver, c’est le moment pour le troupeau d’aller sur les volcans. Christian Pichon est agriculteur et responsable de la Coop d’estive sur la chaîne des Puys, avec quinze confrères, ils font pâturer 2500 brebis et 80 génisses sur 500 hectares du massif.
« Cueillir pour se nourrir »
Épisode 4 : Aujourd’hui, on marche en mangeant, ou plutôt, on mange en marchant avec Guy Lalière. Là où le commun des mortels ne verrait qu’herbes folles, ce botaniste, identifie une diversité de plantes comestibles. En suivant ces pas à travers les sentiers, Guy Lalière nous partage son savoir et ses drôles de moyens mnémotechniques pour reconnaître les végétaux.
« Un sentier pour renouer avec le passé »
Épisode 5 : Entre Sancy et Cézallier, au bord de la Couze, l’Association des Pailhats de Courgoul raconte l’histoire d’un village. En sillonnant ces terrasses de pierres sèches (les pailhats), randonneurs et habitants marchent sur les traces des anciennes populations.
Un reportage d’Emma Delaunay.