La médaille ne cesse d’être repensée à travers les Jeux Olympiques et Paralympiques. La Monnaie de Paris retrace son histoire et son savoir-faire à travers l’exposition « D’or, d’argent, de bronze. Une histoire de la médaille olympique ».
Les médailles des Jeux de Paris 2024 sont dévoilées. Elles seront incrustées d’un morceau d’origine de la tour Eiffel, taillé en hexagone, pour rappeler la forme géométrique de la France. Deux symboles qui incarnent l’identité du pays d’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques. Pourtant, cette personnalisation et liberté de création ont longtemps été impensables dans le cadre des Jeux d’été. C’est la nouvelle exposition de la Monnaie de Paris qui nous l’apprend.
D’or, d’argent, de bronze. Une histoire de la médaille olympique s’engage à vous rendre incollable sur l’évènement qui va bousculer votre été. À elle seule, la médaille olympique témoigne de l’évolution des Jeux Olympiques et Paralympiques. La montée des marches du podium, l’hymne national de l’athlète titré·e, l’enceinte sportive vibrant au bruit des acclamations, la médaille fige cet instant de victoire.
Une cérémonie codifiée, qui a évolué au fil des siècles et dont la version actuelle date seulement du 20ᵉ siècle. Avant, il fallait se déplacer en dehors du lieu des épreuves, attendre la fin des Jeux et se contenter d’être à la même hauteur que ses concurrents (le podium se suffisait à une marche…) pour recevoir sa récompense. L’exposition raconte ce moment de consécration pour lequel, tous les quatre ans, les athlètes se préparent.
Les JOP s’apparentent à une course à la médaille, à la fois individuelle et par nation. Une fois en poche, le ou la champion·ne marque à la fois l’histoire et en détient une partie. Car le design de la médaille olympique est indissociable de la création des Jeux Olympiques antiques en Grèce au VIIIe siècle av. J.-C. La déesse de la victoire Athena Niké, l’Acropole et le stade panathénaïque figurent à son avers. Michael Phelps, le nageur américain devenu le plus grand olympien, pourrait en témoigner au vu de sa collection. Il cumule 28 médailles, dont 23 d’or, toutes remportées entre 2004 et 2016, et sur chacune d’entre elles, l’histoire des Jeux est inscrite.
Avec D’or, d’argent, de bronze. Une histoire de la médaille olympique, le musée de la Monnaie de Paris vous invite à parcourir la chronologie de ces rencontres sportives internationales. Grèce Antique, Pierre de Coubertin et le CIO, l’arrivée des Jeux d’Hiver… Toutes ses étapes historiques des JOP sont frappées à même la médaille.
Un savoir-faire propre aux ateliers parisiens de la Monnaie de Paris
En 2017, la Monnaie de Paris repense et refonde son musée, en appoint à son atelier de frappe, sur les rives de la Seine et non loin de l’île de la Cité. En tant qu’artisan historique des médailles, cette institution s’impose comme un intermédiaire privilégié pour raconter l’art de la fabrication.
D’or, d’argent, de bronze. Une histoire de la médaille olympique expose à la fois les savoir-faire ancestraux autour de cette décoration olympique et leur harmonisation aux nouvelles technologies. Car la création d’un design doit aujourd’hui s’accorder avec les enjeux sociétaux et environnementaux. La médaille reflète les époques, et forcément, les Jeux Olympiques et Paralympiques avec.
D’or, d’argent, de bronze. Une histoire de la médaille olympique. Du 27 mars au 22 septembre 2024 à la Monnaie de Paris, 11 quai de Conti, 75006 Paris. Commissaire de l’exposition : Dominique Antérion.
Cette exposition, qui a obtenu le label « Olympiade culturelle », est réalisée en collaboration avec le Musée Olympique (Lausanne, Suisse) et le Musée National du Sport de Nice. Plus d’infos ici.
Ce contenu est proposé dans le cadre d’un partenariat rémunéré avec la Monnaie de Paris, et pleinement soutenu éditorialement par Radio Nova.