Dix ans que le festival de musiques électroniques propose sa vision de la fête chaque été. Cet évènement, aussi bariolé et chatoyant que la roue du paon, revient les 8 et 9 juillet 2023 pour souffler ses bougies en beauté. Avec Acid Arab, Myd, Nina Kraviz et un line-up de feu.
La clef de la longévité de ce paon-là est le résultat d’années d’activisme dans la diffusion des musiques électroniques (à bien mettre au pluriel). De la création du magazine Trax en 1997 aux soirées itinérantes WE LOVE à partir de 2004, les créateurs du Peacock ont toujours été portés par cette envie de rassembler autour de ces musiques adorées, de perpétuer l’esprit des raves, parties auxquelles il est possible que certains, dans l’équipe, ont été habitués à traîner au cœur des années 90… Le maître mot du festival, que l’on se base sur les éléments de langage qui traînent ici et là ou sur les conversations en direct et en off avec les équipes ? Celui de la liberté. Les valeurs, par les temps qui courent, ne font jamais de mal.
Plein air
L’année de sa création, en 2013, loin des contraintes haut ou bas de plafonds des clubs, Peacock s’est installé sur les pelouses du Parc floral, à Vincennes (Val-de-Marne, à côté du château). Pour l’anecdote, la société des paons tient son nom des majestueux volatiles parcourant librement le parc. Cette liberté prend tout son sens dans ces grands hangars entourés d’espaces verts proche du bois de Vincennes.
Alexandre Jaillon, qui dirige l’agence de production We Love Art (à l’origine du Peacock), interviewée par Angèle Chatelier : « Au moment du lancement du festival, ça faisait longtemps qu’on faisait des évènements de musique électronique dans des lieux atypiques. On a eu envie de prolonger ça en proposant une expérience collective composée d’une diversité assez large des musiques électroniques, musiques qu’on ne voulait pas limiter à la techno ou à la house.«
Amoureux des grands espaces, le paon a décidé de migrer en 2021, se dégourdir les ailes au grand air du parc de Choisy Paris (toujours dans le 9-4). C’est là, entouré des forêts et proche du lac, que se tiendra cette dixième édition.
Avant-garde
Et l’avant-garde, dans tout ça ? L’idée, là encore, est fondamentale aux yeux de toustes. Alexandre Jaillon : « Il est important pour nous de refléter les nouveaux talents en n’oubliant pas d’où vient cette musique ni qui en sont les parrains et les précurseurs« .
En 2023, quoi de neuf ? On retrouvera à Choisiy en juillet une programmation diverse et intergénérationnelle, brassant ainsi plusieurs générations de musiciens. Paul Bonabesse, programmateur de Peacock : « Il fallait marquer le coup en invitant quelques piliers qui ont fondé les sonorités de Peacock Society. On retrouve Richie Hawtin qui voulait revenir sur le festival pour les 10 ans. On a aussi Nina Kraviz, Dixon et notamment Bambounou qui ont été là au fil des années sur le festival. On voulait aussi créer quelque temps fort avec des back-to-back inédits qu’on invite avec Bradley Zero« .
Myd, Acid Arab, N’to ou Skin on Skin seront aussi au rendez-vous. Côté jeunes, on attend les perfs à venir de Ki/Ki ou Trym.
Les 43 artistes seront répartis de 14h à 00h sur quatre scènes durant ce week-end en pleine nature, à 10 minutes seulement de Gare de Lyon et de Châtelet.
Rendez-vous les 8 et 9 juillet pour clubber en plein air, sur la billetterie officielle de Peacock Society dès maintenant pour faire chauffer la carte bancaire.