Astropolis, 28e ! La Nova Team était à Brest le weekend du 30 juin pour couvrir le plus ancien festival de musique électronique de France en activité.
Dans la salle du bar, les invités ont défilé au micro de David Blot, accompagné de Smaël Bouaici : Gildas Rioualen, le cofondateur du festival, qui nous a raconté la fois où il a fait jouer Jeff Mills dans un camping dans le nord du Finistère, Manu le Malin, qui nous a parlé de la légende du cheval fou lors de la première édition d’Astropolis mais aussi de la prog de la scène Mekanik, le DJ allemand Gerd Jansen, qui nous a raconté l’intérieur du mythique club de Francfort, le Robert Johnson, ou encore les jeunes Saübr et Galère Sucrée, qui font partie des lauréats du tremplin d’Astropolis, le Dôme.
Après l’émission, on a filé au Cabaret Sonique, la salle au -1 du Vauban. Tandis que David Blot rencontrait son fan-club, la DJ L’Etalon Disco, habituée du Macadam, le club phare de Nantes (qui était bien en Bretagne ce soir-là), chauffait le dancefloor avant de laisser les manettes à Gerd Janson, qui a clôturé ce jour 1 avec un set de house progressive.
Le samedi, on aurait dit que toute la ville s’était donné rendez-vous au jardin Kennedy, juste à côté du Vauban, pour un before – une fois n’est pas coutume – sous le cagnard ! Astropolis avait installé une scène où jouaient Saübr et Galère Sucrée ou Dylan Dylan vs Célélé. Quelques coups de soleil plus tard, la masse des festivaliers se dirigeait vers la forêt pour rejoindre le manoir de Keroual où se déroulait le plat de résistance d’Astropolis avec ses quatre scènes et dix heures de teuf.
Le bilan ? On a hurlé sur « La jeunesse emmerde le Front national » des Bérus joué par Lizzie, on a kiffé de voir Manu le Malin chanter les hits de Raggasonic lâchés par Big Red avec DJ Background sur la scène Mekanik, on a scotché sur les basses de l’espace de Simo Cell dans la Cour, on a découvert l’incroyable charisme de Marie Davidson sur l’Astro Floor, et on a raté Laurent Garnier parce qu’il fallait aller voter – mais il paraît qu’il a tout donné, nous a susurré une petite voix au bord de l’extinction dans l’ascenseur au petit matin, au moment de repartir prendre notre train.