Dans son essai “À qui profite le sale ? », la philosophe Benjamine Weill analyse les clichés du rap et la récupération capitaliste de cette musique. Elle était invitée à notre micro pour en parler.
Souvent taxé de sexiste, de violent et de viriliste, le rap est un genre musical autour duquel les clichés abondent, tout en étant la musique la plus écoutée en France.
Cette vision simpliste, promue par l’industrie musicale, dessert les rappeurs et les rappeuses. Mais alors à qui profite ces clichés ? C’est la question que pose le livre “À qui profite le sale ? Sexisme, racisme et capitalisme dans le rap français” paru le 5 avril aux éditions Payot.
Pour en parler, on recevait son autrice, la philosophe spécialiste du rap Benjamine Weill. Une interview passionnante à retrouver ici.
« On construit une image de l’artiste inculte, violent, sexiste pour éviter d’interroger en nous-même nos propres biais«