L’artiste à la voix de crooner désabusée est de retour avec un huitième album. Et on l’adore, ce disque.
Le dandy le plus cool de la pop anglaise ne se limite pas à ça. Piégé dans son rôle de performeur nonchalant, bohème, autodestructeur, le fils d’Ian Dury (Sex and drugs and rock’n’roll) explore dans I Thought I Was Better Than You des névroses avec lesquelles il avait jusqu’alors plutôt joué, et une enfance qui a, semble-t-il, été loin d’être simple. Bonjour tristesse ?
“Who I am, dady ?”, demande-t-il en introduction de ce septième album (le premier, Len Parrot’s Memorial Lift, sortait en 2002). Tentative de réponse durant une demi-heure où la pop, aussi proche du spoken-word que du R&B, fait office de divan exutoire. Allongez-vous monsieur Dury. Et racontez-nous tout. Play.
