Un nouvel extrait venant accompagner l’un des meilleurs disques chantés en français de l’année ? Mr GISCARD de retour sur Radio Nova.
Ah Mr GISCARD, ça va ? Alors, les nouvelles ? « En attendant que Valery avance sur de nouveaux titres en studio, on a clipé un nouveau morceau », nous glisse-t-on par mail (l’oreillette, c’est finit, c’est plus que pour la VAR). Ok ! Quel morceau ? « OYAPOK ». Celui où l’on scande fort sur le refrain des mots qui disent « Y a qu’ ma bite qui va d’l’avant, j’suis bourré tout le temps » ? Parfait comme clip pour les fêtes, vivement que vous offriez le compact-disc de :): (c’est le nom bizarre du premier album de Mr GISCARD) à vos nièces et neveux pour Noël.
Le clip n’est pas littéral, au moins ? Pas d’image trop obscène ? Non, la seule chose que l’on voit, dans ce clip une fois encore très réussi (c’était déjà le cas pour ceux de « Pho », de « H&M », de « JVP/Carla » ou de « Tu sais ma vie c’est vite chiant »), c’est Mr GISCARD et sa bande qui se la jouent thug en sautant comme des rappeurs, se rechargent dans les supérettes où tout est cher et boivent des coups dans des bars où tout est cher (encore). Rien d’obscène, beaucoup de foutraque. Et une fille au saut du lit pour se rappeler que la solitude n’est ni un état de fait, ni un état permanent.
Des mots mâchés et des productions léchées, c’est son genre. Celui que l’on a aimé sur Nova en playlistant les premiers le morceau « Pho » sur cette antenne et en accompagnant ce disque dont vous pouvez encore entendre certains extraits bien choisis sur le 101.5 (si vous nous écoutez depuis Paris, comme Mr GISCARD le fait certainement en ce moment).
Gratuité : ce clip de « OYAPOK » qui est donc à visionner à partir d’aujourd’hui en gardant votre engin dans votre slip, en songeant à votre avenir pour éviter de vous retrouver mal « tous les soirs », en écoutant cette pop qui fait copain-copain avec le hip-hop, avec des percussions quasiment tribales, avec de la bossa nova modernisée, avec ces paroles qui sentent un peu la déprime des mois où le ciel est gris et où les nuits sont blanches, mais que cet ancien beatmaker parvient à rendre drôlement attachantes.