A l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition qui se tient chaque année le 10 mai et se poursuit par plusieurs commémorations dans les différents départements et territoires d’outre-mer, la Mairie du 18ème arrondissement parisien vous propose cette année d’assister et participer à plusieurs événements qui s’y dérouleront jusqu’au 18 juin, sous le titre : “Abolition de l’esclavage : En finir avec les traites, en finir avec l’esclavage.”
Au programme, exposition, théâtre et interview !
Dans le cadre d’un partenariat avec Radio Nova, Bintou Simporé rencontre Fréderic Régent maître de conférences et directeur de recherche à l’Ecole d’histoire de la Sorbonne, sur le thème de la route de la canne à sucre, du café et de ces produits coloniaux qui ont été au cœur de l’économie de l’esclavage dans les anciennes colonies françaises d’outre-mer du 17ème siècle à l’abolition définitive de l’esclavage en 1848.
Frederic Régent, spécialiste de l’histoire de l’esclavage dans les ex-colonies françaises, a présidé de 2016 à 2019 le Comité National pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage. Outre ses activités universitaires et de nombreuse conférences. Il organise, anime ou participe régulièrement à des rencontres sur cette histoire, de plus en plus documentée, mais qui reste à mieux divulguer et approfondir. Encore récemment , le 8 mai dernier, il participait à la table ronde organisée par le CM 98, Comité marche du 23 mai 1998, table ronde intitulée « Napoléon et l’esclavage,
le rôle de Napoléon Bonaparte dans le rétablissement de la traite négrière et de l’esclavage dans les colonies françaises. »
Frédéric Régent a par ailleurs publié plusieurs ouvrages parmi lesquels, en 2007 aux éditions Grasset « La France et ses esclaves, de la colonisation aux abolitions, 1620-1848 », ainsi qu’e n 2019, « Les maîtres de la Guadeloupe », qui étudie des propriétaires d’esclaves sur huit générations. Le 13 novembre 2019, Frederic Régent a été nommé conseiller scientifique du futur Mémorial en hommage aux victimes de l’esclavage des Tuileries.