Aujourd’hui dans l’anniversaire du jour, on célèbre la version deluxe de « Coming Home », par Leon Bridges.
Ce matin on célèbre le premier album d’un chanteur dont la voix réchauffe instantanément, même les âmes les plus frileuses. Cet homme s’appelle Leon Bridges, c’est un texan, qui aurait pu être une icône de la soul des années 60, mais qui a sorti son album Coming Home, en version Deluxe, un 8 février 2015.
On dit deluxe parce qu’on ne fête pas la première sortie, mais bien la version augmentée éditée quelques mois plus tard. Mais comme sur cette nouvelle version de l’album il y a des titres inédits, en même temps que tous ceux qui nous ont soufflé au moment de leur sortie initiale, et bien faisons-nous plaisir.
Leon Bridges il est donc texan, il est jeune (à l’époque il n’a pas 24 ans), et pourtant sa voix est celle d’un homme qui aurait une vieille âme et qui incarne des époques successives de la grande chanson noire-américaine. En même temps, quand on sait qu’il a grandi en apprenant seul la guitare et en écumant les open mics, on se dit que sa vie ressemble à celles de beaucoup de bluesmen, peu importe l’époque.
Un album qui va lancer la carrière du soulman texan
À vrai dire chez Leon Bridges il n’y a pas que la voix qui rappelle celle des grands, il y a aussi l’écriture, le style, la manière de se servir de la chanson pour raconter autant son quotidien qu’une réalité américaine. Il y a aussi la simplicité des mélodies, les chœurs. À partir du moment où les gens ont découvert ses premiers morceaux, ils ont accroché et sa carrière de soulman, de rhythm’n’bluesman a été lancée.
Ses morceaux ont habillé de magnifiques scènes de films et de séries. Dernièrement on l’a entendu aux côtés de ce groupe texan qu’on adore également, Khruangbin, preuve que même s’il ne sort pas d’albums toutes les deux semaines, il a toujours le bon goût de prendre le temps de faire les choses bien.
Écoutons-le avec son titre « River », parmi les plus belles balades de ce disque.
Crédit © Pochette de Coming Home, de Leon Bridges.