Aujourd’hui dans l’anniversaire du jour, on célèbre les anglais de Blur et leur cinquième album, qui fête ses 25 ans cette semaine.
Ce matin on fête l’anniversaire de l’album Blur sortit un 10 février 1997. À vrai dire, même si son accouchement se fait dans la douleur, la vie de ce disque a été belle.
Ça n’est pas le premier album du groupe de Damon Albarn, Graham Coxon, Alex James et Dave Rowntree, c’est même leur cinquième. Ça n’est pas non plus l’album que les fans de la première heure aiment le plus, mais c’est leur disque qui va se vendre le mieux et leur permettre aussi de se faire un nom partout dans le monde.
Pour l’histoire, dans les années 90, la britpop est en vogue, sauf qu’il y a deux groupes qui se disputent le haut de l’affiche : Oasis et Blur. Pour Oasis dès 1995 leur carrière internationale est assurée, parce que l’album What the Story of Morning Glory cartonne aux USA.
Ce qui rend forcément jaloux Blur et qui leur donne envie, eux aussi, de se faire un nom ailleurs qu’en Angleterre. Sauf qu’au sein même du groupe, il y a des vagues et des nuages : on accuse Damon Albarn de trop vouloir imposer sa patte, tel musicien de s’être mis à boire comme une rockstar, tel autre de commencer à trouver la pop britannique ennuyeuse et de n’écouter plus que du rock indie américain. Autant dire que pour faire un album idéal, les conditions de création ne sont pas là.
Un disque risqué, audacieux, qui sera le plus vendu de la discographie du groupe anglais
Pourtant, c’est justement parce que le guitariste Graham Coxon est fan de Pavement, un groupe de rock américain, que cet album va exister, sous cette forme là. Petit à petit, le groupe va se rendre compte que ça peut valoir le coup d’essayer de faire autre chose que de la pop à l’anglaise, d’être un peu plus rentre-dedans, de donner aux guitares une plus grande place…
C’est donc influencé par le rock indie d’Amérique du Nord, que Blur va composer cet album, choisissant d’ailleurs de quitter l’Angleterre et d’enregistrer en l’Islande, sachant qu’à Reykjavik à cette époque là, tout le monde écoute du punk.
Après quelques semaines d’écriture et de studio, l’album sort. Et si en Angleterre il marche bien, c’est surtout en France, au Japon, aux USA et en Norvège qu’il va être un immense succès. Grâce au morceau titre « Song 2 » notamment, mais aussi parce que c’est un vrai bel album, qui était risqué, mais aussi audacieux.
Alors bon anniversaire Blur de Blur. On écoute « Beetlebum », avec ces guitares qui ne nous laissent pas le choix.
Crédit © Getty Image / Mike Hutson