Si, jusqu’à présent, vous connaissez surtout le « Hey Jude » des Beatles, vous pouvez désormais compter sur Hey Djan pour vous mettre du baume à l’âme. Amen.
Hey Djan, c’est une invocation en sextet du grand Esprit de la fête, ô combien bienvenu quand planent des heures sombres au-dessus de nos têtes.
A l’obscurité, Hey Djan oppose en effet un répertoire haut en couleurs, puisé dans la poésie et les traditions musicales d’Arménie ambiance bals populaires, mariages bénis au raki et autres célébrations arrosées d’ivresse et de vie.
Pour mener la danse, les voix d’Anaïs Aghayan et Djivan Abkarian, Maxime Daoud à la basse, Adrian Edeline à la guitare, Arnaud Biscay à la batterie, toustes rassemblé.e.s autour des claviers, mais surtout du saxophone d’un Adrien Soleiman qui a le sens du collectif, lui que l’on a déjà vu croiser le cuivre avec quelques ami.e.s de la maison Nova, de Malik Djoudi à Sébastien Tellier en passant par Amadou & Mariam ou encore Philippe Katerine.
Bon, mais attention, WARNING ! Qui dit traditions ne dit pas folklore. Non, chez Hey Djan, la rime trouve un écho plutôt du côté du dancefloor. En témoigne le public des Transmusicales de Rennes qui découvrait, en pionnier aussi heureux qu’électrisé, le premier EP du joyeux sextet qui nous offre ce soir un grand concert à forte chaleur humaine, dans notre toute petite Chambre noire.