Ici Jeanne Lacaille à votre dark room service. Soyez les bienvenus dans la Chambre noire de Radio Nova.
Pour venir jusqu’à nous ce soir, nos invités ont traversé La Manche. Exit The English Riviera. Bonjour la France. Réglés comme une horloge, Metronomy, c’est un album tous les deux ans depuis les débuts du groupe en 2006. Un miracle de pop moderne dont le chef d’orchestre répond au nom de Joseph Mount.
Enfant des années 80, de la campagne anglaise et du grunge, un amateur de skateboard vite converti à la musique électronique en geek de première – de première génération – influencé comme tant d’autres par l’électro-pop à la française, la fameuse French Touch.
Sorry not sorry… God save Metronomy !
Malgré les tubes, les golds, les grands classiques de “Radio Ladio” à “The Look” à l’infini – tel un loop – Joseph n’aime pas se répéter, ce n’est pas tellement sa tasse de thé – Darjeeling ou Earl Grey, là n’est pas le sujet –. Touches acides ici, grunge crasseux là, audacieux et pop dans tous les cas.
Metronomy s’est toujours réinventé et aujourd’hui, une nouvelle fois, avec leur tout nouveau bébé – Small World, c’est son titre – et le monde est petit c’est vrai, rétréci en tout cas, par cette affaire de pandémie.
Pour ce nouvel opus, Joseph a dit byeee computer, byyye synthétiseurs et hello gentil tracteur. Oui car Joseph est devenu ce qu’on appelle un « gentleman farmer ».
Small World, c’est un disque de songwriter. Folk, poétique, politique, frais comme la rosée du petit matin. Neuf chansons tour à tour. Solaires, inquiètes et méditatives sur le monde d’aujourd’hui.Je le répète, “it’s a small world indeed”, le monde est petit, puisqu’hier soir, en rentrant chez moi, well, je suis tombée sur Metronomy sur la scène de La Boule Noire à Paris en live devant 300 personnes en transe. C’était sans doute prédestiné : de la Boule Noire à notre Chambre noire… abracadabra… voici venir Metronomy sur Radio Nova !