Dans le cadre des 4 jours de festivités qu’offre le Food Society pour son Grand Opening, aura lieu ce soir vendredi 18 juin le premier d’une longue série de soirées Bal Poussière, avec deux lives des artistes Bab L’Bluz et DJ James Stewart. L’entrée est gratuite !
Initié par le journaliste Mathieu Girod, ce rendez-vous mensuel est l’adaptation en version live des émissions #NovaDansLaGueuleDuMonde.Chaque mois, Bal Poussière propose un concert d’un groupe/artiste au groove de la sono-mondiale des années 60 à nos jours. L’occasion de découvrir ce nouveau lieu situé dans le quartier de la Part Dieu de Lyon.
Côté musique, histoire d’assaisonner au mieux votre plat, les musiciens de Bab L’Bluz empruntent surtout au gnawa marocain, dont ils utilisent l’instrument emblématique, le guembri. Ils s’inspirent également de la musique Hasanniya de Mauritanie, parente proche du gnawa – ainsi que des musiques réinventées au siècle dernier par diverses diasporas. Entre le vaudou togolais, le funk anglo-africain, la psychédélia des années 70 et un gnawa épuré, les membres de Bab L’Bluz ont su créer une identité singulière qui fait fi des règles séculaires – avec une femme qui joue l’instrument des Maalem marocains, généralement réservé aux hommes. Du gnawa pour la babel moderne – et du blues pour les ancêtres.
Et pour le dessert, quelque chose de pas trop lourd pour pouvoir danser et profiter en ce dernier weekend couvre feuté, avec le set du fondateur des soirées Black Atlantic Club, programmateur des soirées Palmwine Records et animateur sur Nova Lyon, James Stewart. Il est le plus érudit et le plus funky des selectors de Lyon et outre-Rhône. Spécialiste des musiques de la diaspora africaine, James sait mettre un dance-floor en transe tout en captivant un public d’aficionados difficile à satisfaire. Ses sets, jamais semblables, passent de l’Afrique de l’Ouest, aux Antilles françaises, à la banlieue de Londres ou à Villeurbanne, tout en témoignant de la richesse et de l’histoire commune de toutes les diasporas africaines.
Inspiré par les écrits de Paul Gilroy sur l’Atlantique Noir, James Stewart a fondé le Black Atlantic Club il y a 8 ans. Pour Gilroy, l’Atlantique Noir est un espace géographique, culturel et politique qui a sa propre histoire et ses propres codes. Un véritable contre-discours qui s’exprime, entre autres, dans la multitude des métissages musicaux qui ont leurs racines en Afrique. Les soirées Black Atlantic Club mettent l’accent sur cette variété de styles et offrent, à travers ses concerts et ses soirées DJ, un panorama historique et contemporain d’un Atlantique Noir qui s’étend de l’Amérique du Sud, aux Caraïbes, aux Etats-Unis, aux diasporas d’Europe. Depuis l’automne 2019, Black Atlantic est un des partenaires de l’Opéra Underground avec qui il présente régulièrement des concerts.
C’est gratuit, on vous incite chaudement à vous y rendre ! C’est vendredi 18 juin et tous les mois au Food Society, dans le centre commercial de la Part Dieu, 17 rue du docteur Bouchut dans le 3ème de Lyon