Cette semaine, l’invité de La Potion est un ovni, un artiste véritablement hors-norme : Jacques !
Au programme : retraite spirituelle, méditation vipassana, rêves lucides, dialogue cosmique et musique sorcière.
Passionné par les vortex, l’infini et la métaphysique, l’Alsacien le plus cosmique du grand Est est de retour avec L’Importance du Vide, un nouvel et 2e album dont le titre évocateur semble avoir été choisi pour (ou par) La Potion.
Ce disque, Jacques a pris le temps de le composer au Maroc où il s’est installé, près d’Agadir mais loin de tout. Victime de son succès suite à la sortie très remarquée de son premier EP en 2015, Tout Est Magnifique, puis deux ans plus tard de A Lot Of Jacques, premier album de techno bruitiste fabriqué lui aussi avec des objets du quotidien – loquet de porte, scies à métaux, pompe à vélo, canard qui fait coin-coin, samplé en boucle jusqu’à l’accident sonique…
Jacques a tourné non-stop autour du monde pendant 4 ans, jusqu’à s’en vider les batteries. Alors le musicien a eu besoin de se calmer, de se retrouver et de faire le point sur sa vie, loin du tumulte. Tant et si bien qu’on ne pensait pas le revoir de sitôt, puisqu’il avait laissé entendre – via quelques messages sur les réseaux sociaux – qu’il se retirait forever de la vie publique et de l’industrie musicale… Couic définitif.
Et puis, peut-être parce que la tonsure ne fait pas nécessairement ni le bonze, ni le moine, ni le frère Jacques, le revoici finalement, 3 ans plus tard, sorti de sa retraite avec L’Importance du Vide. Sous des allures pop’, L’Importance du Vide est un disque profondément spirituel, treize titres poétiques, souvent drôles et toujours métaphysiques.
Photo de couverture Jacques © Alice Moitié