Aujourd’hui dans La Potion, le musicien vénézuélien Raul Monsalve !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova.Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Raul Monsalve vit à Paris depuis une dizaine d’années, mais d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, cet ancien punk diplômé d’ethnomusicologie n’a de cesse de creuser, de fouiller le folklore musical vénézuélien à la recherche de ses persistances africaines, apprenant à en maîtriser les instruments et les rythmes traditionnels qu’il fusionne avec les grooves chauds de l’afrobeat, du jazz latin, du funk ou de twists psychédéliques amenés par des touches électroniques. Initié par le maître highlife Orlando Julius, The Heliocentrics ou le groupe Afrika 70 de Fela Kuti, Raul Monsalve a ensuite mis son savoir-faire polyrythmique au service de son projet folk-cosmique Insólito UniVerso, ou plus récemment de sa formation, Raul Monsalve y los Forajidos, un all star de musiciens vénézuéliens avec lesquels il sortait un album intitulé Bichos !
Remontant la piste de ces ancêtres africain.e.s, pour La Potion Raul Monsalve lève le voile sur la mystique de certains rythmes traditionnels afro-vénézuéliens tels que le sangueo, et nous emmène à Cuba pour vivre la transe des tambours batá.
Crédit © Olindo Records