Aujourd’hui dans l »anniversaire du jour, on célèbre James Blake et son album éponyme, sorti il y a 10 ans.
Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-13h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement.
Ce matin, on célèbre le premier album de James Blake qui s’appelle comme lui (James Blake donc, vous avez compris), et qui sortait un 4 février 2011, il y a donc presque dix ans.
Au début des années 2010, James Blake est un espoir de la musique anglaise sans que l’on puisse dire s’il va devenir l’un des grands du post-dubstep, de la pop ou de la musique contemporaine. Et c’est peut-être parce qu’il est à la croisée de ses propres chemins que ce disque va attirer les regards de tout le monde.
Et ce grâce à un son qui ressemble quasiment à celui d’aucun autre artiste : avec ce disque, James Blake donne une définition du r&b alternatif, de ce qu’on peut faire quand on manipule les textures et les atmosphères, des émotions que l’on arrive à communiquer quand on se montre à nu, et qu’on ralentit le tempo.
Un disque vaporeux, qui pose les base d’un r&b alternatif
Après lui, énormément d’artistes vont s’essayer à ce style-là et vont essayer de chanter à la manière de James Blake, qui s’amuse à disséquer les possibilités de sa voix, et vont oser comme lui montrer leur chagrin, leur blessure, tenter de se raconter avec sa plume. Mais honnêtement, le pionnier c’était James. Et cet album-là qui n’est certes peut-être pas le plus joyeux des années 2010, il a changé des vies.
Alors bon anniversaire James Blake de James Blake. On écoute la reprise de Joni Mitchell, si belle.
Crédit © Pochette de James Blake, par James Blake.