Il y a un an tout juste, le 18 mars 2020, les responsables de l’Eurovision annonçaient l’annulation de l’édition 2020 qui devait se tenir à Rotterdam aux Pays-Bas à cause de la Covid. C’était une première dans l’histoire du concours qui est né en 1956.
Il y a un an tout juste, le 18 mars 2020, les responsables de l’Eurovision annonçaient l’annulation de l’édition 2020 qui devait se tenir à Rotterdam aux Pays-Bas à cause de la Covid. C’était une première dans l’histoire du concours qui est né en 1956.
C’est une sacrée histoire que celle de l’Eurovision, une histoire fortement marquée par les polémiques, des polémiques sur la façon dont les artistes sont élus, sur les votes, sur le choix des artistes, sur le choix des chansons et puis de nombreuses polémiques politiques aussi. En 64 par exemple, il y avait de fortes crispations en raison de la participation de l’Espagne et du Portugal, qui était des dictatures militaires. Les années 74 à 78 ont été marquées par les participations croisées de la Grèce et de la Turquie, qui était en plein conflit sur la question chypriote. En 78, c’était la présence d’Israël qui posait problème au point que des pays avaient passé de la pub pendant la prestation israélienne. La Jordanie avait carrément annoncé cette année-là la victoire de la Belgique, alors que c’est Israël qui avait gagné… enfin bref. Il y en a pour quasiment chaque année de l’Eurovision.
Et puis c’est très étrange l’Eurovision parce qu’on peut être d’un pays et en représenter un autre, c’est quand même surprenant… après pourquoi pas. Par exemple en 1965, c’était une artiste française qui s’imposait, en l’occurrence France Gall avec le titre Poupée de cire, poupée de son de Serge Gainsbourg, mais France Gall ne représentait pas la France mais le Luxembourg… 150 millions de personnes avaient regardé la prestation de France Gall à la télé, ce qui était un record à l’époque. Et alors pour la petite histoire, après avoir gagné, France Gall a dû interpréter son titre une seconde fois, elle avait les larmes aux yeux et tout le monde pensait que c’était l’émotion de la victoire, en fait pas du tout, son mec de l’époque, Claude François, venait de la quitter au téléphone en lui disant qu’elle avait été nul… la grande classe.
On ne va pas écouter « Poupée de cire, poupée de son » mais on va quand même écouter France Gall. C’est une belle conclusion à cet anniversaire du jour puisqu’il s’agit du titre « Premier chagrin d’amour »…