Aujourd’hui dans La Potion, les loups-garous les plus tendres du global dancefloor : Pierre Kwenders et Clément Bazin !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova.Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
L’un comme l’autre ont en commun un profond amour de l’anti-world music, c’est-à-dire faire le pont entre les continents musicaux par le prisme de la musique électronique mais sans, pour autant, en pasticher les folklores. Avec eux, il est plutôt question de sublimation !
Pierre Kwenders s’adonne à sa passion depuis la sortie de son premier album, Le Dernier Empereur Bantou, en 2014, mais aussi avec le collectif Moonshine qui souffle de l’air chaud sur les dancefloors canadiens. Moonshine, des soirées inclusives qui ont réussi à créer un véritable espace pour la diaspora africaine de Montréal, des fêtes qui transforment les corps en sueur les soirs de pleine lune. « L’amour ne meurt jamais sur le dancefloor » : c’est le mantra de Pierre Kwenders, philosophie que partage son ami Clément Bazin, un musicien producteur dont les oreilles sont notamment tendues vers les Caraïbes. En octobre dernier, Clément Bazin et Pierre Kwenders sortaient Classe Tendresse, un EP fait de grooves cotonneux et sensuels qui n’oublie pas d’adresser un clin d’œil à Koffi Olomide.
Pour La Potion, Clément Bazin et Pierre Kwenders nous entraînent dans un voyage psychédélique au clair de lune, du Congo à Trinidad en passant par les dancefloors de Montréal.
Crédit © Nowadays Records