Aujourd’hui dans La Potion, un collectif qui a le sens du groove : ROFOROFO JAZZ !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova.Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Certains d’entre vous auront peut-être fait la connexion, mais figurez-vous que le collectif Roforofo Jazz doit son nom à un album de Fela Kuti, Roforofo Fight. Un hommage qui amenait le collectif à se rendre à Lagos au Nigéria en 2019, pour une série de concerts au célèbre Shrine, temple afrobeat de la famille Kuti. Un honneur rare pour un groupe non pas nigérian, mais parisien ! Au cœur du projet, on retrouve Martin Smith, véritable défenseur de l’afrobeat hexagonal. Le premier EP de Roforofo Jazz vient de sortir, il s’intitule Fire Eater et il ne s’embarrasse pas des frontières entre les genres, mélangeant afrobeat, hip-hop et funk aux influences persanes dans leur potion groove. Pour La Potion aujourd’hui, Martin Smith revient sur leur aventure au Shrine et au Kalakuta Museum ainsi que sur la grande sagesse d’un maître du rythme, Tony Allen, qui a vraiment compté dans l’initiation afrobeat de Roforofo Jazz.