Hier c’était la valse des meetings et pourtant, toutes les chaînes d’informations françaises, excepté France Info, ont fait le choix de ne diffuser que le meeting de Zemmour en direct.
Alors pour vous raconter aussi ce qui s’est passé ailleurs, sachez que si Zemmour a parlé de la France éternelle de Brel et de Dujardin, et bien c’est à d’autres meeting que certains musiciens ont fait le déplacement.
À la grande messe d’Europe Ecologie il y avait les Oracle sisters, Papooz, Ärsenik ou Yael Naim qui a chanté à l’ouverture du meeting.
Cela soulève de vraies questions : qui sont les artistes qui s’engagent politiquement en 2022 ?
Ce matin dans le Parisien il y a un bon papier qui explique pourquoi cela peut être compliqué de prendre parti aujourd’hui, tant la France est divisée. Mais quitte à choisir une voie, je me suis dit que ce matin on pouvait écouter Yael Naim et une de ses chansons les plus poignantes. Celle-ci s’appelle Coward, comme le lâche, et c’est en fait un morceau que l’artiste a composé quand elle était enceinte. Pour affronter ses peurs, ses angoisses, ses inquiétudes de ne pas être à la hauteur de son futur enfant. Elle craint son égoïsme et ses lâchetés.
C’est très franc et en plus l’interprétation, seule au piano, rend la chanson extrêmement émouvante.