Vous vous souvenez de 1, 2, 3… Soleil ? Je vous rafraichis la mémoire juste la nouveauté du jour !
1, 2, 3… Soleil ! On ne bouge plus ! On a eu le week-end de Pâques pour ramasser les œufs et jouer aux p’tits chevaux en se déplaçant sur la carte de département en département, mais là, c’est fini ! Stop ! On ne bouge plus ! Tanqué.es sous le soleil de ce début d’avril clément. On ne bouge plus. Il a fait si beau, qu’on s’est tous crus en été, certains ont même déjà sortis les shorts, d’autres les maillots de bains. En tout cas Paris et quelques autres villes se sont vidées comme aux meilleurs jours d’août. Perso, j’en ai profité pour célébrer l’ouverture officielle de la Saison des Tongs, lors d’une cérémonie intime où comme chaque année ne sont conviés que mon pied droit et mon pied gauche, cérémonie dont la photo a été partagée sur mon Facebook officiel. 1, 2, 3… Soleil !
On ne bouge plus. C’est le président qui l’a dit pas plus tard que mercredi dernier, devançant de 24h son allocution pour ne pas friser le ridicule un 1er avril… On ne bouge plus ou le moins possible et dans un rayon de 10 km. Même nos minots et dès le plus jeune âge, dès la maternelle sont invités à découvrir les joies de l’apprentissage scolaire en distanciel. Et pour ce qui est de leurs parents, ils télé-travaillent tant que faire se peut pour les uns, télé-chôment pour les autres et tous croisent les doigts pour que ça dure le moins longtemps possible sans moufter, sans bouger, sinon retour à la case départ.
Rappelez-vous, on a tous connu desparties d’1, 2, 3… Soleil qui duraient, duraient, duraient des heures voire des après-midis. Les enfants du siècle nouveau se souviendront, eux, certainement de ces confinements à répétition qui s’allongent comme le nez de Pinocchio, de ces confinements qui évoluent, se transforment parce que leurs parents ou ceux de leurs copains ont bougé, parce qu’ils n’ont pas respecté les consignes ou juste parce que le virus a muté en d’innombrables variants tous plus dangereux, tous plus pernicieux les uns que les autres. Bien sûr si nos gouvernants n’avaient pas joué à la marchande avec les hôpitaux, s’ils avaient fait le choix d’implanter de nouveaux lits de réa, on n’en serait peut-être pas là, on ne serait peut-être pas confiné à nouveaux et l’on jouerait comme des enfants, on jouerait à la Marelle, le jeu qui nous conduit de la terre au ciel, de vie à trépas ! Définitivement, je préfère 1, 2, 3… soleil !