Pas de doutes, du 6 au 11 novembre, Brest,
est l’endroit où il faut être absolument,
si l’on aime la pétillance cinématographique,
à l’occasion de la 33ème édition du
Festival Européen du Film Court.
Quoi de mieux, en effet qu’une gargantuesque sélection de courts métrages pour satisfaire les appétits les plus exigeants ?
D’autant qu’ils ont été sélectionnés avec audace et exigence, comme chaque année, pour apporter la preuve aux esprits chagrins que le cinéma reste, envers et contre tout, un formidable moyen de questionner la société mais aussi d’en secouer tous les cocotiers….
La compétition européenne sera, forcément éclectique et façon puzzle, à l’image de ce qu’est, aujourd’hui, le Vieux Continent ; la française est annoncée bouillonnante, pour ne pas dire bouillante, un sein fièrement à l’air, tenant les barricades face à l’adversité et les budgets en berne. quant à la compétition OVNI, telle une boule de flipper, elle va dégommer sévère tous les travers de ce monde à la dérive sans prendre la peine d’envoyer de faire part…
Bonne nouvelle, la sélection Made In Breizh devient elle aussi compétitive, et c’est mérité, nom d’une bigoule !, grâce à la belle santé du cinéma breton, natif, bien sur, mais aussi car on vient de plus en plus loin et de plus en plus souvent, tourner à l’ombre des dolmens.
N’oublions pas les séances jeune public propre à révéler de futures vocations… Des ateliers, chaque jour avec des pros venus de toute l’Europe, pour dévoiler aux impétrants quelques secrets de fabrication, la présence de deux écoles de cinéma venues de Lisbonne et Berlin pour comparer leur recettes de pédagogies créatives… Des évènements 100% gratos dont l’avant première de « We the Coyotes« , un ciné concert inspiré par la fameuse Jetée de Marker, le top des Succès bretons 2018 et bien sur, la cérémonie de remise des prix, en clôture…
Vous pensiez que j’allais zapper les plateaux radios animés par les collègues de Fréquence Mutine et Radio U où défilerons, pour des aveux poignants, tous les réalisateurs présents ces jours là ? Ou bien le très stimulant exercice d’audio description ? Vous êtes trop bad et pour la peine, tiens, vous viendrez avec nous visiter l’expo « Belle à Croquer« , une véritable leçon d’anatomie dans laquelle le film d’Alex Courtière est disséqué de A à Z, du scénario au clap final.
Vous trouvez que ça donne le tournis ? Osez donc le vertige en filant de ce pas sur le site du festoche pour y découvrir en détail l’orgie de pelloches qui vous y attend !