À l’occasion du Mardi Gras Indians, nous sommes allés rencontrer ce collectif représenté par deux Big Chiefs
Ce mardi est le jour du carnaval de la nouvelle Orléans, c’est durant cet événement et depuis plus de cent-cinquante ans, qu’une communauté noire de la Nouvelle-Orléans arbore des costumes flamboyants pour rendre hommage aux Indiens qui ont aidé a se réfugier leur ancêtre marrons qui ont fui l’esclavage, ce sont les Black Indians. Pour célébrer cet esprit amérindien, les chefs de cette communautés, les Big Chiefs sortent leurs vêtements colorés faits de plumes, et dansent et chantent des rituels afro-amérindiens. Leur musique puise dans les rythmes d’Afrique et dans la culture syncrétique de la Louisiane notamment dans les sonorités produites au sein de l’emblématique jardin public de Congo Square, lieu de commémoration et de fêtes, l’un des berceaux de la culture afro-américaine et du jazz.
Lors des Trans Musicales de Rennes, j’ai pu rencontrer deux leaders, chanteurs et percussionnistes Black Indians, Big Chief Romeo, membre du gang 9th Ward Hunters, et un autre chef d’un gang rival, Big Chief Jermaine, membre du 7th Ware Creole Hunters, ensemble, ils ont réunifié les clans et crée le 79rs Gang. Autour de ce binôme, toute une équipe de musiciens aguerris qui incarne ce bouillonnement culturel de la Nouvelle Orleans. L’occasion de découvrir leur histoire singulière, faite de luttes, de spiritualités et de métissages musicaux. Au sein de leur deux albums, Fire On The Bayou et Expect the Unexpected, les chants des Big Chiefs fusionnent avec l’héritage musical africain et les sonorités du bayou, et au jazz, au hip-hop et aux sonorités électroniques.
Juste avant leur concert, Big Chief Romeo, accompagné d’un des musicien du gang, me raconte leur histoire et celle des Black Indians.
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