Et de 7 ! Comme disait Blanche-Neige après avoir essoré ses petits coloc.
7ème édition du FIFIGROT, acronyme à gueule de rutabaga pour désigner un évènement d’une ineffable suavité : Le Festival International du Film Grolandais de Toulouse.
(Soit une parenthèse d’une dizaine de jours de bonheur gras façon Groland, pause décidément bienvenue dans l’univers cul serré de la Macronie ambiante.)
Attention, ne sortez pas uniquement le coussin péteur du placard, pensez aussi à amener votre cerveau car le FIFIGROT est un véritable festival de films et présente chaque année une sélection de longs et de courts aux profils très variés mais qui ont en commun de vous présenter l’absurdité et la méchanceté du monde actuel par un tout autre bout de la lorgnette… Pensez donc, on y découvre même parfois de vrais moment d’humanité.
Cette année on y croisera un footballeur en proie à des doutes existentiels (si, si !), des marmites de punch farcies au LSD, un Aïd sans mouton, des louloutes qui s’initient à la désobéissance civile, un tueur en série télécommandé par Lars Von Trier, de jeunes handicapés rebelles ou encore un mode d’emploi pour se fendre la gueule à coup de hache émoussée au Donbass…
Je vous l’ai fait court sur les longs, je vais la faire micro sur les courts parce qu’il y en a quasi autant que de haricots dans une portion de cassoulet pour Cégétiste…. Plutôt du genre sauteurs d’ailleurs, les haricots…
Mais non, je n’en dirais pas plus : Si vous avez déjà lu cette vingtaine de lignes, c’est que vous êtes définitivement à classer dans la catégorie des intellos et des p’tits malins…. Assez, en tous cas pour cliquer ici et consulter tous les pitchs des films en compétition rédigés par des gens qui, eux, les ont déjà vus, alors que moi non… Vous voyez que je ne suis pas juste une grosse feignasse, je suis honnête aussi, de temps en temps.
Du coup, ce festival n’est pas qu’un jamboree pour cinéphiles puceaux au teint d’endive, il se passe autour un max de trucs propres (?) à vous fleurir le teint…
Comprenez par là, qu’on y rigole et qu’on y picole comme par exemple lors de la dictée organisée par Bernard Poivrot au Gro’village, le QG du festival. Où séviront aussi Les Frères Pouetards, Les Doigts dans ta Soeur et quelques autres combos anarcho-bérurieristes-borisvianesques de l’internationale du groove farci aux larsens et aux contrepèteries anti libérales…. (Je résume à coups de pelleteuse). Mais je n’oublie pas les stars comme les Rasta Mitsouko ou les Producteurs de Porc, l’orchestre national Grolandais pour un hommage sévèrement punk au regretté président Salengro.
Ce type si gentil qu’il n’avait pas voulu lâcher son Jack Russel au beau milieu d’une féroce partie de pétanque en altitude sur le toit de Nova, période Bastille, alors que moi, je le poussais à libérer le iench’ pour qu’il aille choper tous les cochonnets et foutre un gros bordel ambiant… Ce type était un saint, je l’ai compris plus tard et ce jour là, son portrait a rejoint au mur ceux de Gandhi, Lester Bangs, Reiser, Lemmy et Joe Strummer. Pour toujours, Christophe.
Ah, putain, vous faites chier, j’aime pas pleurer en public… Bougez pas, il est 17h11, je vais me chercher une binouze, le temps que je la sèche, mes sinus le seront aussi.
Bon, allez, soyons pros, essayons d’être exhaustifs bien que cela soit carrément impossible vu le coté foisonnant de la manifestation. Tiens, le off, par exemple avec un paquet de Bar – Bars avec une chiée de projections pirates et de concerts qui rendent sourd. Une déambulation avec Macron et Bibi sur leur trône avec rouleaux de pq fournis mais aussi toute une tripotée de gens fameux pour leur sens de la contestation systématique de la connerie ambiante et du pouvoir en place qui seront là, la truffe au vent, pour que vous puissiez taper le bout de gras cinq minutes avec eux en vrai au lieu de les voir à la télé ou de les entendre dans le poste…
Et puis aussi une remise de prix littéraires avec une belle brochettes de bouquins que je vous conseille de lire avant que l’autre suçe-boules d’Ayoub – Batskin ne finisse son arrêt maladie de chochotte et ne décide avec ses potes de remettre les autodafés à la mode.
D’ailleurs, tiens, si vous avez déjà grillé vos vacances, osez vous aussi l’arrêt maladie, y’a pas de raison que ça ne soit que pour les cons, et filez sur Toulouse ! Votre cerveau vous dira merci…
Rentabilisez même le voyage en vous voyant offrir des places : Nova vous invite. Le mot de passe pour participer au tirage ci-dessous se trouve sur la page Nova Aime.