On vous fait gagner des places pour aller voir « A Good Man », le dernier film de Marie-Castille Mention-Schaar.
Depuis quelque temps le cinéma s’est emparé de la question de la transidentité. D’entre autre Girl à Petite fille, le sujet est sorti du bois. Dans le cas d’A good man, il est même peut-être devenu un arbre cachant une autre forêt. Marie-Castille Mention-Schaar y filme bien le parcours d’un homme trans ayant décidé de porter l’enfant que sa femme, stérile ne peut avoir, mais pour porter le débat ailleurs : vers le droit à la normalité pour les histoires d’amour de couples non-cisgenres.
Mine de rien, c’est une autre forme de progressisme et de reconnaissance qui est ici en jeu. Le sens habituel de la pédagogie bienveillante de la réalisatrice (Les héritiers, Le ciel attendra ou la coécriture du scénario de La première étoile) est un bon atout pour ça. Bien sûr, le choix d’une femme pour interpréter Benjamin reste questionnable, mais ce serait faire un mauvais procès d’intention à Schaar d’aller sur ce terrain-là. Au minimum parce que c’est Noémie Merlant, actrice à qui on peut accorder le crédit, via des films – Curiosa, Jumbo, Portrait d’une jeune fille en feu ou tout récemment Les olympiades– de rôles réfléchissant littéralement corps et âme à la recomposition du sentiment amoureux qui endosse ce rôle particulièrement casse-gueule.
Mais aussi parce qu’en pliant aux codes d’un cinéma romantique une identité sexuelle loin des cases traditionnelles, A good man vise à aller au-delà des normes sociales, avec la volonté d’intégrer les transgenres à des problématiques très communes, du désir d’enfant à la difficulté de faire perdurer un couple. Ou en l’occurrence vouloir dépassionner un débat délicat en se focalisant sur une passion amoureuse entre deux êtres, quoiqu’ils aient dans le ventre.
En salles le 10 novembre.
Et pour l’occasion, on vous fait gagner des places : rendez-vous juste ici et jouez avec le mot de passe que vous trouverez sur la page Facebook Nova Aime.