Tout un poème
La semaine dernière, nous apprenions sur Slate cette nouvelle farfelue : « De 2014 à 2015, le nombre d’Américaines de moins de 19 ans qui ont fait de la chirurgie esthétique vaginale a presque doublé, selon la société américaine de chirurgie esthétique. »
Ceci est donc un poème à l’intention des jeunes filles qui se font refaire le con :
Quelle idée saugrenue de livrer à vingt ans
sa fleur à peine éclose au scalpel charlatan
Que faut-il donc vous dire ? comment faut-il l’écrire ?
que votre chatte est belle, qu’il vous faut la chérir
Éloignez-moi ces lèvres d’un destin trop tranchant
laissez vos chairs flétrir tant qu’il est encore temps
et si l’ensemble nu, vous paraît trop grossier
c’est une dizaine de poils qu’il vous faut replanter
Quel chemin obscur suit donc votre raison,
qui vous dit : « désolée, ce con est un brouillon
Il te faut derechef un con que l’on admire
et sur le con des autres, toujours renchérir «
Aimez votre minou, aimez sans condition
Ne bridez pas surtout, ses élans, ses passions
Car on ne sait jamais, il pourrait se bloquer
drapé dans ses muqueuses, ne jamais pardonner
Les réduire, les tronquer, c’est un mauvais calcul
et pour se venger, ils n’ont aucun scrupule
et l’embarras du choix, mycoses et coup d’grisou
Les cons ça osent tout, c’est bien connu chez nous