L’université anglaise défriche toujours plus la recherche musicale.
L’idée a de quoi faire sourire lorsque l’on voit encore le traitement médiatique appliqué au Hip Hop en France… Mais Manchester est un bastion musical qui a vibré au son des différents genres et registres pendant des décénies. Une ville de Lads, où la pop culture est une religion, ou football et musique constituent les deux conversations principales au pub…
A Manchester il y a donc une université où, en licence, on peut choisir parmi ses cours un séminaire intitulé PROTEST MUSIC IN FRANCE, bordel que j’aurais aimé suivre ce genre de cours… Ce cours s’attache à mettre en lumière les expressions de la contestation au sein de la musique française des années 50 à nos jours. Avec un focus en son sein sur trois artistes majeurs, le parolier/poète Georges Brassens, le génie touche à tout et éminemment provocateur Serge Gainsbourg et enfin NTM… Après une introduction sur la théorie de la musique populaire et la part prise par la contestation dans la culture contemporaine française, le cours replace chaque artiste, leurs discours, leurs créations musicales dans leur contexte historique, politique, économique, sociale et même, sans langue de bois à la française, racial. Le cours contectualise aussi le succès de chansons en particulier avec une présentation de contenu musical et vidéo, et des textes critiques ou connexes, comme de la critique musicale, ou des interviews des artistes. Des conférences supplémentaires sont prévues pour approfondir ces sujets… Bref prendre de la hauteur et comprendre l’impact qu’à la musique dans nos sociétés contemporaine, faire de vraies études quoi!
Retrouvez ici la plaquette pédagogique du cours de 2013, le cours est quant à lui à nouveau confirmé pour 2014-2015… Et nous, quand est ce qu’on se réveille?