Mabadi Ahmedali, coordinateur du Collectif Stop Uwambushu à Mayotte (CSUM), était l’invité de notre matinale, avec Alternatiba Paris.
Mayotte, île de l’archipel des Comores dans l’océan Indien, colonisée par la France puis devenu département français en 2011, est en ce moment sous le feu des projecteurs. L’opération Wuambushu lancée par Gerald Darmanin a débuté lundi 24 avril. L’objectif ? La chasse aux migrants et le délogement de 24 000 personnes des bidonvilles de Mayotte. 1800 policiers et gendarmes ont été mobilisés sur place. Alors que la première destruction des habitats a été annulée par la justice, des propos d’une violence inouïe d’un élu local a provoqué la tôlée. Il qualifia les personnes concernées par l’opération de “voyous”, “délinquantes” et même “terroristes”. Il a ensuite affirmé dans une interview publique “qu’il faudra peut-être en tuer”…
En réaction, le même jour, une mobilisation nationale contre la politique migratoire du gouvernement a été lancée par le collectif Uni·es Contre l’Immigration Jetable, qui revendique notamment l’abandon de l’opération Wuambushu.
Pour révéler les enjeux politiques et sociaux qui se cachent derrière cet événement, notre matinale accueillait Mabadi Ahmedali, coordinateur du Collectif Stop Uwambushu à Mayotte (CSUM), au micro d’Elodie Nace de Alternatiba Paris.