Un after sous la couette ? Ça va se savoir.
« Bon, on fait l’after dans ma chambre ? » (ou dans mes draps d’ailleurs si les choses se passent vraiment bien ?) Si vous voulez, mais tout le monde le saura. Déjà, parce que plus on est de fous, et plus on fait de bruits. Et surtout, si vous êtes étudiants à Rennes, et que vous dépendez de la résidence universitaire du Crous Maine 1, parce que des capteurs vont être placés sous vos lits. La mesure concerne dix chambres sur les 150 que compte l’établissement, comme l’explique Ouest-France. On n’arrête pas le progrès.
1984
L’intérêt ? « Le but du programme pilote est de connaître l’état de santé du lit pour faciliter la maintenance technique », relaie L’OBS. Pas de flicage démesuré donc, mais une simple volonté de prévenir le degré d’usure de la literie des étudiants. « Notre objectif est seulement de planifier l’entretien préventif et d’observer l’usure du lit, pas de sanctionner les élèves ». Bah bien sûr. Au royaume des aveuglesles borgnes sont rois. Et dans celui des capteurs, qui gouverne ?
Visuel © Crous Maine 1