Étoile d’aujourd’hui en Angleterre, étoile de demain partout ailleurs.
Quelques semaines après avoir clôturé cette même émission avec la rage d’Alain Damasio aux cotés de Rone, aujourd’hui, un retour des lives de la matinale qui vous apparaitra certainement bien plus doux, suave, chaleureux mais qui au final exprime, d’une autre manière, à sa manière, une même idée de la lucidité. Ady Suleiman, est natif de Nottingham, il représente depuis maintenant quelques années, un espoir, une voix qui compte et incarne la nouvelle scène Soul Made in England.
Quelques années et pourtant Ady Suleiman, qui a commencé dès ses treize ans à chanter après avoir entendu « Red House » de Hendrix, Ady Suleiman nous présente son premier disque, un premier disque intitulé paradoxalement Memories, écrit à l’âge de dix-neuf ans. Cinq ans pour finir par enfin sortir cet album. Le temps de se rendre compte qu’il n’aurait pas les épaules assez solides pour s’épanouir dans une maison de disque prête à le pressuriser au maximum pour en faire la future star. Ady Suleiman a alors écouté son coeur, sa tête et ses crises d’anxiété pour tout plaquer et recommencer à zéro en montant son propre label Pemba, clin d’oeil à ses racines zamzibarienne.
Un premier disque absolument poignant, on n’y entends la voix, douce, enrouée, tout simplement exceptionnelle d’un jeune garçon chantant sans le moindre filtre, sa vie, ses angoisses, l’amour, les histoires de ses potes. Un album où les sentiments sont chantés par un mec forcement conscient de sa sensibilité. Complexe d’ailleurs de ne pas penser à l’une de ses idoles qui déjà chantait sa « Rehab », une certaine Amy Winehouse….L’Angleterre à fleur de peau avec nous ce matin et qui sera aux Nuits Zébrées à Toulouse ce vendredi.
Memories, l’album d’Ady Suleiman, est déjà sorti. Il s’écoute ici.