Voilà des mois et plus que l’Afrobeat Kollectif emmené par le bassiste Fred Accart, répète au gré des envies. Des mois et plus, que cet ensemble actuellement constitué de 15 zicos plus ou moins tous choristes se produit de ci de là. Des mois et plus que ce bassiste, ce batteur, ce clavier, ces deux guitaristes, trois percussionistes, deux trompettistes, cinq sax (deux alti, deux ténors, un baryton) et deux ratons laveurs pour faire bon poids comme dirait Prévert, illuminent le visage de connaisseurs de ce genre emblématique initié à Lagos il y a des décennies, comme celui des fans de la dernière heure de cette transe africaine aux grooves interminables, aux riffs majestueux et aux envolées célestes et cuivrées.
Inspiré par les musiques de du godfather Fela Kuti et de la bande de furieux musiciens qui l’accompagnaient dont le batteur Tony Allen, l’Afrobeat Kollectif sort avec plus ou moins de régularité de sa tanière pour entrer dans la lumière. Son vaisseau se posera dans le faisceau lumineux de l’Afriki Djigui Theatri, à deux pas du Palais Longchamp, pour un concert annoncé le 15 juin à 21h. Coup de chaud prévu sur cette petite salle de concert au bar accueillant de la rue d’Anvers, assumez vos bermudas et chemisettes, vos jupettes à volants et autres caracos rigolos !
Afrobeat Kollectif, le 15 juin dès 21h à l’Afriki Djigui Theatri (27, rue d’Anvers – 13004 Marseille). 5 €