Mené par Junichiro « John » Imaeda, la formation mêle les musiques traditionnelles japonaises, faites d’instruments en bambou et de percussions, au groove de Fela
Ils annoncent un nouvel album pour février 2020, Mathieu Girod a rencontré le groupe pour découvrir en exclusivité ce futur opus, à l’occasion de leur passage au péristyle de l’Opéra de Lyon l’été dernier.
Cette bande de 10 musiciens formé en 2011 par Junichiro « John » Imaeda, musicien charismatique tombé amoureux de la musique de Fela Kuti après un séjour en Afrique. Il décide alors de créer un répertoire imbriquant les musiques traditionnelles japonaises aux sonorités afrobeat, mandingue et gnawa. Ajate tisse ainsi un lien unique entre les rythmes africains et la culture des Ohayashi, la musique de festival japonaise dont la tradition remonte au XVIIe siècle.
Après leur album « Abrada » qui leur a ouvert les portes du monde, le combo annonce un nouvel opus au nom de « Alo » en février 2020 sur le label nantais 180g. Le groupe continue de propager sa transe avec leur instruments en bambou fabriqués à la main dont le « Jahte », le « Piechiku » auxquels sont connectés des amplificateurs et des pédales d‘effet, ainsi que des percussions japonaises traditionnelles.
Si le Nigeria n’a pas de frontière physique avec le Japon, Ajate rassemble la spiritualité et le groove de ces deux pays au sein d’une musique novatrice.