Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : « Layiri (le serment) » d’Alpha Blondy (feat. Sidiki Diabaté).
Pour Alpha Blondy, la musique est avant tout un langage de ralliement. Conscient de son rôle de musicien engagé, ce nouvel album, Eternity, est celui qui dit la maturité spirituelle. La place de musicien que Dieu lui a donné, il l’accepte comme sa mission sur Terre. Tout ce qu’il observe et ressent en traversant les scènes du monde entier – la pauvreté, l’injustice et les conflits – il l’évoque directement dans sa musique.
Eternity est aussi un album sur le dévouement. Le dévouement à son pays, la Côte-d’Ivoire, et plus globalement à son continent, l’Afrique. Un dévouement à son art et à ses musiciens avec qui il joue depuis une quinzaine d’années. Qu’elle soit reggae ou inspirée par les sonorités d’Afrique de l’Ouest, la musique d’Alpha Blondy brille avant tout par son intemporalité.
1h42. 18 titres. Pour ce premier album en totale indépendance, Alpha Blondy n’a pas fait les choses à moitié. Des choses à dire, il en avait beaucoup. Outre un morceau de 17 minutes inspiré sur les rapports entre l’Occident et l’Afrique ou encore une superbe adaptation du Soul Rebel de Bob Marley, c’est le morceau Layiri (Le serment), ou « promesse » en français, qui a retenu notre attention. Cinq minutes d’un reggae doux et lancinant, en collaboration avec le malien Sidiki Diabaté qui évoque, justement, les promesses non tenues.