Le voyage musical du bassiste sénégalais fait une halte pour alerter sur l’urgence climatique.
Quatre ans après son dernier album solo African FastFood, Alune Wade revient pour un voyage musical envoûtant avec son album Sultan. De Grenade à Oran, de Tunis à Tombouctou, de Dakar aux contreforts du royaume de Saba, le bassiste sénégalais réunit un casting all stars avec non moins de dix-neuf noms réputés chacun dans leur domaine (Paco Sery, Cyril Atef, Daniel Blake, Lenny White, Josh Dutsh, Ismail Lumanovski, Hein Benmiloud…).
Dans la continuité de son projet, Alune Wade sort le morceau « Mandinka Juju », un titre qui dénonce l’inaction et l’égoïsme des grandes puissances face au réchauffement climatique. Un refus d’être figurant et victime de ce désastre écologique causé par l’industrialisation à outrance. Musicalement, on oscille entre les rythmes berbères, les envolées des maqams orientaux et les saveurs cuivrées de l’afrobeat. Visuellement, on a le droit à un patchwork coloré signé Lea Dorade.
Si vous aimez les voyages initiatiques entre Afrique de l’Ouest et Afrique du Nord, qui s’étire langoureusement jusqu’à l’Afrique de l’Est et l’Éthiopie, on vous donne rendez-vous avec Alune Wade au Café de la Danse le 10 novembre prochain (avec Mamani Keita et Mounir Troudi en invités).