On fête aujourd’hui les sept ans d’« Ibeyi », le tout premier album de sœurs Ibeyi.
Ce matin, on fête les sept ans du premier album des sœurs Ibeyi, un disque qui déborde de spiritualité, de douceur et de touches magiques.
Les sœurs Ibeyi, sur Nova, on en a entendu parler pour la première fois par Rémy Kolpa Kopoul, notre RKK national, journaliste et animateur chéri qui a été un grand ami d’Anga Diaz, le père des jumelles d’Ibeyi, grand percussionniste qui a officié avec le Buena Vista Social Club. À l’époque, s’il nous parle de leur musique, c’est qu’il est lui-même intrigué, et surtout subjugué par leur premier single « River ».
Naomi et Lisa Kainde Diaz n’ont à l’époque que 20 ans. Mais très vite on découvre qu’elles savent porter des traditions, jouer des percussions, du piano, des batas, du cajon, et surtout qu’elles ont un monde à elles. C’est ça qui va immédiatement faire l’étincelle Ibeyi et qui va leur permettre de sortir en quelques mois un premier album sur le label anglais XL Recordings. Un disque où l’on découvre que les deux sœurs se complètent parfaitement et font de la musique comme d’autres font des rituels qui hypnotisent.
Un disque en anglais et en yoruba, aux inspirations afrocubaines, jazz, hip-hop…
Cet album est chanté en anglais et en yoruba, langue qui se parle au Nigeria, au Bénin ou à Cuba, chez les Afro-descendants, et qui est la langue principale de la santeria à laquelle les sœurs prêtent allégeance. Et il est beau parce qu’il est multiple : inspiré donc des spiritualités afro-cubaines autant que par les grandes voix de la soul, du jazz, du hip hop. Il est moderne et hors du temps et quand on a fini de l’écouter, on a l’impression d’aller mieux, et d’avoir pris soin de soi.
Alors en ces temps troubles je vous conseille de réécouter cet album qui n’a rien perdu de son aura. Nous, on se replonge dans le titre par lequel toute notre histoire d’amour avec le duo a commencé : « River ».
Crédit © Pochette d’Ibeyi, des sœurs Ibeyi