Parce que l’ironie tue à petit feu
Sur le New-York Times un article a beaucoup énervé Paul et Mique ce we, celui de Christy Wampole professeur de français à Princeton, qui craint que les hispters blancs américains crèvent d’inutilité et de vanité sous le fardeau de l’ironie.
L’idée est que le trop plein de sarcasme et de dérision fait que certains érigent l’ironie en style de vie, style vestimentaire, pileux et capillaire ou occupation du samedi soir par exemple – regardez moi, j’ai fait de la pate à sel samedi soir, était-ce ironique ?– je crois pas mais ça se trouve je suis tellement ironique que je ne m’en rend plus compte.
Bref le problème d’après elle, c’est que vivre par l’ironie, empêche tout engagement, pensée, construction. Si on va par là, L’ironie rendrait quasi stérile et ça c’est grave.
Tollé chez les lecteurs, pas tant parce qu’ils trouvent qu’elle a tort mais parce selon la majorité d’entre eux, ce « type » de jeune représente une portion si congrue de la population de vingtrentenaires, qu’il est vraiment compliqué de généraliser sur une génération à partir de trois moustachus, et 2 bonnets juillettistes.