« Maddy la nuit » annonce l’album « Contre-temps », qui arrive en septembre.
« Je crois que je fais de la musique de science-fiction », dit Flavien Berger, le français signé sur l’un des labels français les plus audacieux de ces dix dernières années (Pan European Recording, où sont signés Poni Hoax, Judah Warsky, Koudlam ou Maud Geffray) qui sortait il y a quatre ans deux épisodes discographiques (l’EP Mars Balnéaire, puis l’album Léviathan) qui avaient amené la pop interprétée en Français très loin, là où il est en réalité assez rare de pouvoir la trouver.
« Je voulais composer un disque sur le voyage dans le temps depuis longtemps, depuis le jour où j’ai fini Léviathan en fait, en août 2014. Après j’ai fait des concerts, j’ai rencontré d’autres musiciens, j’ai chanté dans plein de nouvelles oreilles, je me suis consacré entièrement à la musique. Et le temps a changé. »
Voilà donc Contre-temps, son deuxième album (l’étonnant épisode Contrebande 01. Le disque de Noël est à considérer comme une mixtape) composé entre octobre 2016 et mai 2018 et prévu pour le 28 septembre (toujours chez Pan European / ALSO), un disque « qui se nourrit du fantastique et où se rencontrent l’impermanence et la sensation du temps qui passe. Un tunnel à travers de multiples dimensions. »
Dans l’une de ses dimensions, il y a quelques semaines, on était tombé nez à nez avec un chevalier protégé par une lourde armure sur le corps, égaré (ou peut-être pas) au sein d’une plage (celle d’Acapulco, sans doute) sur laquelle il devait se sentir bien chaud. Aujourd’hui, une autre dimension s’entrouvre. Dans celle-ci, qui a donné naissance à un morceau illustré par un clip vidéo (« Maddy la nuit »), « un drôle de type rentre chez lui avec un nouveau locataire, un poisson rouge nommé Maddy. Dans un triptyque où le temps s’entremêle, Maddy va être le témoin d’une attention particulière : la fabrication d’un amour virtuelle. » Bon voyage.
Visuel : (c) capture d’écran du clip « Maddy la nuit » de Flavien Berger