Asha Puthli ou « the Indian Beauty » comme le dirait Wahrold, entame à 79 ans sa toute première tournée.
Un couronnement pour cette chanteuse qui fut la muse de tant d’artistes des années 70 et 80, passant de Bowie à Elton John, sans oublié T-Rex et une quantité monstrueuse de chanteurs et producteurs.
Fashion, bilingue et touche à tout, elle fait partie des invités du prestigieux club de New-York: le Studio 54. Malgré la liste de stars qui composent son entourage, le parcours d’Asha Puthli n’est pas un long fleuve tranquille. Elle a dû faire des bras et des mains pour être enfin reconnu pour son talent. Hors des cases, elle est boudée des labels frileux.
Tant pis ! La reconnaissance, elle l’a trouvé autre part, auprès des plus grandes figures de la musique de l’époque. David Mancuso, le légendaire DJ d’un club tout aussi mythique, Le Loft, écrit son nom avec les lettres de noblesse qu’elle mérite en faisant de « Space Talk », un tube. L’hommage perdure d’ailleurs bien après. Samplée par P.Diddy, Governor featuring 50 Cent ou The Notorious B.I.G., elle écrit aussi pour Jay-Z, The Neptunes, Jermaine Dupri et bien d’autres.
Elle embrasse également une carrière dans le cinéma. On la retrouve dès 1968 sur un film du réalisateur Mani Kaul mais aussi sur Savages de Merchant Ivory.
Mais pourquoi épiloguer puisque qui peut raconter son parcours fou mieux qu’elle-même ! En escale à Paris pour sa tournée, elle nous dit tout dans le Nova Club.