Beyoncé et Les Simpsons ont aussi fait leur entrée à l’université.
The Wire a inspiré un cours de droit à l’Université de Pittsburgh, aux États-Unis. La fac de droit de la ville californienne a décidé de baser l’un de ses enseignements sur la série de HBO.
“Ce cours utilise The Wire comme base textuelle pour étudier les nombreuses failles du système de justice criminelle américaine. Parmi elles, les problématiques liées à la drogue, le racisme, la religion, la manipulation des statistiques criminelles, l’incarcération de masse, l’usage de la force, le genre, les organisations criminelles, la violence armée, ainsi que l’honnêteté et la responsabilité des forces de police”, explique le site de l’université.
Les étudiants devront regarder la première saison de la série puis organiser des groupes de discussion et rendre des analyses.
En 2010, l’Université d’Harvard avait déjà annoncé la mise en place d’un cours de sociologie intitulé “Inégalités urbaines et The Wire”. L’introduction de la pop culture dans les cursus universitaires connaît un accès grandissant.
Beyoncé, Kanye West et Jay Z dans les programmes universitaires
La philosophie métaphysique selon Star Trek à Georgetown, et la religion sur la base de Game of Thrones à Louisville, Les Simpson à Berkeley, le fascisme par le prisme de Dark Vador à Belfast…
Les étudiants de l’université de Washington peuvent aussi étudier la “Politique de Kanye West”, une analyse des problématiques ethniques, politiques, sexuelles, culturelles et de genre au travers du parcours du rappeur, producteur et styliste. L’université emboîte le pas de celles de l’État de Géorgie, et celle du Missouri qui proposaient déjà des programmes sur Jay Z.
Beyoncé a elle aussi son cours dédié, à l’Université de Rutgers, dans le New Jersey. Originellement proposé au sein du département sur l’étude des femmes et du genre, il a accédé à une place de choix (suite à un immense succès auprès de ses étudiants), dans le département d’études américaines de l’université. Il problématise notamment les questions ethniques, de sexualité et d’afro-féminisme.
On attend avec impatience la dissertation sur le thème Who run the world ?
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