On vous avait déjà présenté ceux de Djazia Satour, Pamela Badjogo, Bab L’Buz et Mazalda, Voilà les deux ultimes lives-sessions.
Labess, c’est une véritable histoire. Elle commence au Québec, où le groupe découvre son identité musicale plurielle, libre et vivante. Labess naît après la rencontre entre Nedjim Bouizzoul et des musiciens, ayant eux aussi connu l’exil. Nourrie de leurs racines algériennes, c’est une musique qui s’ouvre aux quatre vents du monde, avec des sonorités africaines, rumba gitane et flamenco. On peut d’ailleurs se laisser emporter par la voix suave de Nedjim Bouizzoul, et par ce cadre idyllique dans lequel la captation a été tournée.
Pour ce qui est de Maya Kamaty, ce sont des paroles tranchantes sur des sonorités éléctro qui font ressentir une rage ramassée par ces ancêtres, et par elle-même. Dans cette session en solo, la chanteuse s’accompagne de ses pads par lesquels elle lance ses boucles, et produit un rap profond et explosif. On ne vous en dit pas plus, et on vous laisse découvrir :