Destination du jour : le Pas-de-Calais et même, comme on vous gâte, le Pas-de Calais médiéval.
Vous commencez à le savoir, cette chronique ne chipote jamais sur le grandiose, le rêve et l’inattendu, d’où la destination du jour : le Pas-de-Calais et même, comme on vous gâte, le Pas-de Calais médiéval, c’est cadeau. Et alors c’est inattendu mais figurez-vous qu’il pleut comme vache qui pisse.
Nous sommes au beau milieu d’une plaine tristounette, légèrement pentue : Azincourt, du nom d’un village voisin. Bienvenue le 24 octobre 1415, il y a 603 ans presque jour pour jour, au beau milieu de la guerre de Cent Ans. Question contexte, disons que 78 ans après le coup d’envoi de la guerre de Cent Ans, les Anglais sont dans le dur. Henry V et ses troupes tentent de regagner l’Angleterre de toute urgence avant la saison froide et comme le mois d’octobre est déjà bien avancé, poum, tout le monde en rang par deux et direction Calais.
Le truc, c’est qu’Henri V a le connétable de France au cul, Charles d’Albret, et que le connétable de France est bien décidé à bouffer son Rosbeef saignant. Côté anglais, le moral est bas. L’armée est épuisée, malade et surtout bien consciente que les Français sont plus nombreux, en pleine forme et pètent la confiance.