Quand on parle de Bacchantes, mes jeunes amis, il ne s’agit pas d’une référence argotique au système pileux des hipsters, mais bien d’un antique culte grec. Les Bacchantes étaient des femmes, un peu perchées et olé-olé qui vouaient un culte à ce bon vieux Dyonisos, le dieu du Vin, de la teuf’ et de l’excès mais aussi le saint patron du théâtre.
Autant dire : De sacrées pétroleuses…
Et il n’est donc pas étonnant que l’explosive et atypique danseuse et chorégraphe portugaise Marlen Monteiro Freitas aie décidé de leur rendre hommage…
Car, comme elles, elle apprécie l’excès, l’outrance, et les pieds de nez aux tabous moraux tout autant que de s’éclater sur scène comme si on l’avait branchée sur le 220. Un critique disait d’elle récemment qu’elle constituait « un ménage à trois entre l’expressionnisme, les techniques clownesques et la démarche de Charlie Chaplin« … On pourrait aussi appeler à la barre la Nina Hagen de la grande époque, tant la dame est passée experte en grimaces insensées et en coups d’éclats sur le plateau…
Pour cette petite bacchanale en toute intimité, elle sera accompagnée d’une douzaine de jeunes faunes, tout à la fois danseurs et musiciens…
Notre conseil : Si vous aviez pris rendez vous chez la coiffeuse cet après midi là, reportez au lendemain. Ça serait idiot d’avoir à tout recommencer.
Bordeaux @ T.N.B.A. les 18 et 19 octobre, 19h30, dans le cadre du FAB.