Aujourd’hui nous recevons un artiste qui a appris la musique en famille, par héritage, mais qui s’est aussi tracé un chemin qui ne ressemble à aucun autre.
C’est Bachar Mar-Khalifé, qui est percussionniste, pianiste, compositeur et qui est un aventurier des musiques pourvu qu’elles touchent droit au cœur.
Pour nous, il a ouvert la grande malle des archives de la Sacem, à la recherche de souvenirs enfouis grâce auxquels il raconte ceux qui ont façonné son amour de la musique, entre le Liban et la France. Il se souvient de leçons données par ses professeurs au conservatoire, déchiffre et interprète spontanément des partitions et sourit en évoquant des artistes frondeurs qui ont chamboulé son rapport à la création. C’est Bachar Mar-Khalifé, qui entretient un rapport particulier aux archives, qu’il aime incarner, matérielles, et qui se perd un peu dans la mémoire du virtuel. Il nous fait remonter le fil de ses influences, et de ses collections – où l’on ne trouve pas uniquement des artistes qu’il chérit.