Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : « Weltita » de Bad Bunny.
C’est l’amour à plage… Et pas de Niagara à l’horizon. Au contraire, loin de lui l’idée de se sentir rattaché aux États-Unis. Bad Bunny est Portoricain. Et cet album, il le dit lui-même, est “le plus portoricain à ce jour”, de tous ses albums. Notamment dans les sonorités, puisqu’il reprend la plena, le genre musical majeur de là d’où il vient. Il ajoute : “Ici, des gens ont été tués pour avoir sorti le drapeau. C’est pourquoi je le porte maintenant partout.” Son territoire, au statut d’État libre associé, a une histoire récente qui n’est pas des plus gaies.
Benito Antonio, de son vrai nom, est attaché à son histoire. Cette histoire n’est pas que familiale ou politique. Elle est aussi musicale. Dans un des couplets de Weltita, l’artiste mentionne los “ojitos lindos” – les jolis petits yeux, qui faisait déjà un titre dans son deuxième album Un Verano Sin Ti, sorti en mai 2022.
L’histoire culturelle est aussi un enjeu des histoires que raconte Bad Bunny. En fin de track, une référence directe est faite à “Periquito Pin Pin” de Tommy Olivencia, une musique classique de salsa.
Et comme la salsa est une danse de l’amour, Bad Bunny en parle dans ses paroles. Comment passer à côté de son récit quand dès le début il s’adresse à “Baby”, dont il aimerait faire des baisers sur sa “petite tête” ?