Émue par les applaudissements de 20h, la chanteuse magnétique pose les bases d’une possible comédie musicale sur « l’attention aux autres ».
« Je sortais la nuit quand tout le monde dormait / C’était les eighties et on s’amusait. » Mais quel est donc ce monde merveilleux où l’on pouvait se balader sous la lune, sans attestation ? On en trouve trace dans cette ritournelle boule à facettes, l’entêtant Quatorze ans, chanson pop pour laquelle Barbara Carlotti, au cœur battant de son album L’Amour, l’argent, le vent (2012), se remémorait son adolescence corse, à « marcher longtemps sous le ciel étoilé », en bande, « super excitées », avant d’arriver sur la piste, « t-shirt blanc moulant sous l’ultra-violet ». Ces derniers mois, le morceau est devenu un court-métrage, une comédie musicale garnie de stroboscopes avec nœuds dans les cheveux et coupes mulets, écrite et réalisée par la musicienne magnétique, présenté mi-février à la Gaîté Lyrique (Paris) et visible sur MyCanal (jusqu’en 2024 !).
Confinée dans son appartement parisien, émue par les applaudissements de 20h, Barbara Carlotti pose pour Nova les bases d’une possible comédie musicale sur « l’attention aux autres », en s’accompagnant au clavier, pour un futur où nous veillerons davantage à prendre soin « des plantes, des animaux / et de nos frères les humains, même s’ils ne sont pas toujours beaux ».
Visuel © La petite boutique des horreurs, de Frank Oz (1986).