Des albums, il en sort désormais 2520 par semaine (chiffre approximatif). Pour vous aider à faire le tri, voici la sélection hebdo de Radio Nova des albums à ne pas louper.
Biga*Ranx, Eh Yo !
Vous l’avez peut-être suivi en direct avec nous sur Radio Nova ou sur notre chaîne YouTube : on fêtait hier soir minuit la sortie du nouvel album de Biga*Ranx, héros de toutes celles et ceux qui ont fait du reggae digital, du vapor reggae, du dub à la française, leur compagnon ultime de vadrouille, de détente, de rêves. Venu hier soir en studio avec la famille (Blackjoy, Lucius et même son frère Atili), le Tourangeau sort donc aujourd’hui Eh Yo !, un disque qui s’ouvre avec une punchline qui claque (“Encore un avion dans le ciel qui s’prend pour une étoile”, il dit) et qui se consomme comme l’on consommerait la poussière, justement, d’une étoile : en regardant sa trace de loin, en s’en sentant si proche et en gardant en tête, surtout, son souvenir pendant longtemps.
Hollie Cook, Happy hour
Étoile reggae, encore ! Mais plus pop sans doute, plus soul, plus dansante, plus solaire pour Hollie Cook, fille de Paul Cook (batteur des Sex Pistols, eh ouais !) Fille de punk mais créatrice d’une musique qui pointe plutôt vers le roots, Hollie Cook sort aujourd’hui Happy hour, un titre qui ne présage que du bon (c’est bientôt vendredi soir, mais ça, on sait bien que vous l’avez en tête !) et qu’en vrai vous connaissez quand même un peu déjà puisque vous avez déjà dansé sur “Full Moon Baby”, souvent entendu sur Radio Nova.
Automatic, Excess
Tiens, en parlant d’anciens punks, celui d’Automatic, trois girls de Los Angeles (Izzi Glaudini, Halle Saxon-Gaines, Lola Dompé, comme ça on est complets) s’inscrivent dans la filiation Peter Hook, Suicide, The Go-Go’s and co et jouent une musique qui groove malgré les lignes de synthés frigos, les intentions new-wave, les allures gentiment désinvoltes. On vous recommande le morceau « Venus Hour » et « New Beginning », et on vous rappelle, aussi, les vertus contradictoires des excès que l’on parvient, miracle, à maîtriser.
Ferkat Al Ard, Oghneya
Il fallait enfin vous parler, en deux mots, du groupe Ferkat Al Ard, projet du merveilleux chanteur Issam Hajali (on vous avait parlé, en 2019, de l’album oublié de ce Libanais exilé) dont l’album Oghneya est aujourd’hui réédité sur Habibi Funk. Le producteur libanais Ziad Rahbani (fils de Fairouz, rien que ça), signe les instrumentations de ce disque qui mixe folk libanais, folk anglo-saxon, psychédélisme, ambiances tropicalistes (le Brésil, dans les années 70, a le vent en poupe), le tout au service d’un disque d’une sensibilité d’un autre temps. On adore, on s’évade.
Theo Croker, LOVE QUANTUM
Sur le gong, enfin, cet album très jazzy / branché signé Theo Croker, LOVE QUANTUM. Ce trompettiste new yorkais livre « une ode à la créativité et au jazz sous toutes ses formes », et sait bien s’entourer. Dans le désordre, on retrouve des featurings avec Wyclef Jean, Jamila Woods, Jil Scott ou James Tillman pour un casting, vous l’aurez compris, résolument Radio Nova compatible.
Branchez-vous aussi sur la compilation Hotels Amour, avec Baxter Dury, Miki, Antonin, Tim Paris, Busy P, Breakbot & Irfane, La Femme, Walter Astral, Météo Mirage, Benjamin Cotto, Murman Tsuladze, Film Noir, Omizs, Dame Civile, David Numwami, Gaétan Nonchalent, Sam Quealy, Pauline Atlan, Mosey, Victor Munka. On a mis tout le temps car franchement, y a personne à enlever.