Et promis, cette fois c’est pas du karaoké.
Il suffit d’un vol en avion. C’est sur un Berlin-New-York que Bill Murray a rencontré le violoncelliste Jan Vogler. Non seulement ces deux-là sont devenus amis, mais ils ont décidé de faire un album ensemble.
New World, c’est le nom de cette création « à la croisée de la musique et de la littérature » qui sortira en septembre prochain. Sont annoncées deux autres collaboratrices, la violoniste Mira Wang et la pianiste Vanessa Perez.
Bill Murray se charge quant à lui « du chant et de la narration ». Et à en juger par la tracklist, l’acteur fétiche de Wes Anderson a choisi le meilleur de la littérature américaine. « Song of Myself » du poète Walt Whitman, mais aussi des extraits de Paris est une fête d’Ernest Hemingway, et des Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain.
Au programme également, « It Ain’t Necessarily So », extrait de l’opéra Porgy and Bess de George Gershwin, et des reprises de West Side Story.
Johann Sebastian Bach — “Prelude” from “Cello Suite No. 1 in G Major, BWV 1007″
Walt Whitman From “Song of the Open Road” and “Song of Myself”
Stephen Foster “Jeanie with the Light Brown Hair”
Ernest Hemingway “With Pascin at the Dome” from A Moveable Feast
Astor Piazzola — “La Muerte del Angel”
George Gershwin “It Ain’t Necessarily So” from Porgy & Bess
Astor Piazzolla — “Oblivion”
James Fenimore Cooper from The Deerslayer
Maurice Ravel “Blues” from “Sonata for violin and piano No. 2″
James Thurber — “If Grant Had Been Drinking at Appomattox” from Writings And Drawings (The Library of America)
Henry Mancini Arr. Grafe 5 “Moon River”
Mark Twain from Adventures of Huckleberry Finn (excerpt)
Leonard Bernstein Arr. Stephen Buck “Somewhere,” “I Feel Pretty” and “America” from West Side Story
Et pour patienter un peu, une petite reconstitution de la carrière lyrique de Bill Murray à travers les âges.
Visuel (c) DR – Lost in Translation